Michael Gielen

Michael Gielen est un chef d'orchestre et compositeur autrichien né en 1927 à Dresde, Allemagne

Né donc en 1927 à Dresde, de nationalité autrichienne, Michael Gielen émigre en 1940 à Buenos-Aires où il effectue sa scolarité et ses études (philosophie, piano, théorie, composition). De 1947 à 1950, il est répétiteur de choeur au Théâtre Colon de Buenos-Aires. De retour en Europe il commence une prestigieuse carrière de chef d'orchestre qui en fera l'un des chefs les plus réputés de la scène contemporaine. De 1960 à 1965, il est directeur musical de l'Opéra Royal de Stockholm, de 1969 à 1973, chef permanent de l'Orchestre National de Belgique, de 1973 à 1975, chef de l'Opéra de Hollande, de 1974 à 1980, premier chef invité de l'Orchestre Symphonique de la BBC, de 1977 à 1987, directeur musical et directeur de l'Opéra de Francfort. Depuis juillet 1986, Michael Gielen est chef permanent de l'Orchestre Symphonique du Sudwestfunk Baden-Baden.

Dans un entretien accordé à Paul Fiebig et Rudolf Hohlweg en mai 1987, il définit son rapport à la composition de la façon suivante :
«La composition a toujours été pour moi une manière de me réfugier hors de la vie professionnelle. J'ai toujours écrit des pièces inconfortables et impossibles, de manière à ce que l'on ne puisse les maltraiter. Cela peut produire un effet de boomerang, mais je compose pour moi. Ecrire des choses impossibles, cela tient probablement au fait que j'aimerais, au bout du compte, garder ces pièces pour moi. Quoique ce soit absurde...»

source : Ircam

A rajoutter à sa discographie sélective donc...

Me suis offert le coffret des symphonies de Mahler il y a quinze jours... vous imaginez mon bonheur...

Faudra venir nous en parler dans le topic a cet effet ! Ca m'interesse beaucoup !

Bertrand a écrit:

Faudra venir nous en parler dans le topic a cet effet ! Ca m'interesse beaucoup !

quoi ?!? !?! tu veux dire que tu ne l'as pas encore ??? tu files un mauvais coton Bertrand...


j'avais écouté les deux première symphonies par Gielen et j'étais tombé sous le charme. J'ai profité de trouver le coffret d'occase (70€). Quand j'aurais le temps, je n'en dirais que du bien...

Non je ne l'ai pas car il est introuvable en Alsace ! Comme beaucoup de cd et dvd de Mahler ! C'est terrible quand tu pense qu'à la Fnac il n'y avait pas de Mahler par Boulez jusqu'à il y une semaine ! Pire pas de dvd de la 2ème par Abbado à Lucerne, quelle honte ! Et je pourrai en citer d'autre...

La Fnac...décidément... ces "fossoyeurs" du classique!!
A Annecy çà peut encore se concevoir...mais à Stasbourg!!

Au fait je viens de voir sur Jpc l'arrivée d'une intégrale des symph. de Mahler + les kindertoten...en 14 CD pour 34,99€ chez Sony, avec le phil; de Vienne dirigé par Lorin Maazel: Je n'ai aucun souvenir d'écho de ces enregistrements...tu connais?

Je suis en train de boucler tranquillement mon intégrale Mahler par Gielen , puisqu'à Baden j'avais trouver la 6, la 7 et la 8ème. Hier à Fribourg j'ai mis la main sur la 1ère, la 3ème et la 4ème. Enfin j'ai commander depuis quelques temps sa 10ème à la Fnac. Ne me manquera plus que la 2ème, la 5ème et la 9ème.
En sachant que j'ai déjà sa 8ème avec Francfort parue auparavant chez Sony.

Je tiens à mettre un coup de projecteur sur ce chef et compositeur trop meconnu car il effectu depuis des années un travail d'une qualité parfois hors-normes. Que celà soit dans Brahms, Beethoven, bien sur Mahler ou encore Bartok.

Autres disques a citer :

voilà un sujet que je devrai actualisé !

Michael Gielen a aussi beaucoup fait pour la musique contemporaine : il a dirigé Wolfgang Riehm, donné la plus belle version du Requiem pour un jeune poète de Bernd Alois Zimmermann (Sony 1995)

Le seul ennui de cette version par rapport à celle chez Wergo (plus prosaïque) est que le livret est bien sommaire.
C'est une figure que je connais mal, mais sans doute une personnalité véritable (cf. ce qu'il dit de ses compositions plus haut).

Oui il est très facile d'accès mais ne s'expose pas pour autant. Il faut aller le chercher. Mais jamais il se mettra trop en avant, il parlera de lui si on lui demande mais surtout de son art.