Hermann Goetz

Il s'initie à la musique grâce aux nombreux concerts organisés dans sa ville natale où il commence à apprendre le piano en 1857. Il entre ensuite au Conservatoire Stern de Berlin où il apprend la direction d'orchestre avec Julius Stern, la composition avec Hugo Ulrich et le piano avec Hans von Bülow. Il obtient un poste d'organiste à Winterthur en Suisse. Bientôt donne des concerts à Bâle et joue notamment son trio avec piano op. 1 de 1863 et son deuxième concerto pour piano op. 18 de 1867. Il renonce à tenir l’orgue à Winterthur à cause de la tuberculose dont il souffre depuis sa jeunesse. Il continue néanmoins sa carrière de pianiste à Bâle et Zurich jusqu'en 1875 où la maladie le contraint à la seule composition. Sa musique influencée par Mozart, Félix Mendelssohn et Robert Schumann tombe ensuite dans un relatif oubli, malgré l'intérêt que lui porta Gustav Mahler avant d'être redécouverte à partir des années 1990.

Pièces pour piano

1856 : Sonate à 4 mains en ré majeur sans n° d'op
1861 : Fantaisie en ré mineur sans n° d'op
1865 : Sonate à 4 mains en sol mineur op. 17
1869 : 9 Lose Blätter op. 7
1871 : 2 sonatines op. 8
1876 : 6 Genrebilder op. 13

Mélodies pour voix et piano

1861 : 3 mélodies op. 3
1863 : 6 mélodies op. 19 ; 7 mélodies op. 21 (pour quatuor vocal)
1869 : 3 mélodies op. 5
1876 : 6 mélodies op. 12 (pour soprano ou ténor)

Musique de chambre

1861 : Ballade pour violon, violoncelle et piano sans n° d'op
1863 : Trio avec piano en sol mineur op. 1 ; Drei Leichte Stücke (3 pièces faciles) pour violon et piano op. 2
1866 : Quatuor à cordes en si bémol majeur sans n° d'op.
1867 : Quatuor avec piano en mi majeur op. 6
1874 : Quintette avec piano en ut mineur op. 16

Œuvres pour orchestre

1861 : Concerto n° 1 pour piano en mi bémol majeur sans n° d'op.
1864 : Frühlingsouvertüre (Ouverture Le printemps) op. 15
1867 : Concerto n° 2 pour piano en si bémol majeur op. 18
1868 : Concerto pour violon en sol majeur op. 22
1873 : Symphonie en fa majeur op. 9

Œuvres avec chœur

1863 : 4 pièces pour chœur d'hommes a cappella op. 20
1864 : Psaume 137 pour soli, chœurs et orchestre op. 14
1865 : Salve Regina pour chœurs a cappella sans n° d'op.
1866 : Schneewittchen pour soli, chœurs et orchestre sans n° d'op.
1873 : Der Widerspenstigen Zähmung, opéra sans n° d'op., d'après La Mégère apprivoisée (The Taming of the Shrew) de William Shakespeare
1874 : Nänie, pour chœurs et orchestre op. 10, sur un poème de Friedrich von Schiller ; Es liegt so abendstill der See, pour soprano, ténor, chœur d'hommes et orchestre op. 11
1876 : Francesca da Rimini, opéra sans n° d'op. (achevé par Ernst Frank en 1877)

Symphonie n° 9, Concerto pour violon, Ouverture de « Der Widerspenstigen Zähmung » - Werner Andreas Albert (CPO 1993)

J'ai le même CD, c'est du pur romantisme, j'aime beaucoup.

Un compositeur trop méconnu.

J'ai un autre CD avec ses deux concertos pour piano, qui valent l'écoute, eux aussi.

j'aime aussi beaucoup ce compositeur, en plus des cds cités j'ai un double avec sa musique de chambre: trio, quartet quintette pour piano et corde et quelques pièces pour vionlon et piano

Je ne connais, et depuis peu, que celui que j'ai montré.
Pour piano, ça devrait me plaire... ça ferait penser à qui ?

plutot à Brahms qu'à Schumann...