Jean-Michel Administrateur
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| Sujet: Alexandre Tcherepnine Jeu 27 Mai - 23:10 | |
| Alexandre Nikolaïevitch Tcherepnine(Александр Николаевич Черепнин, Saint-Pétersbourg 1899 – Paris 1977) Tcherepnine et sa femme Né dans une famille d’artistes puisque son père, Nicolas Tcherepnine, a été compositeur et que sa mère est une nièce du peintre russe Alexandre Benois, il émigre en France puis aux États-Unis après la Révolution de 1917. Il voyage en Extrême-Orient entre 1934 et 1937. Il fonde institut en faveur de la musique à Tokyo et épouse pendant son séjour en Chine une pianiste, Lee Hsien Ming. Il vit en France pendant la Seconde Guerre mondiale et se rend aux États Unis en 1948. Il enseigne à Chicago où l'Orchestre symphonique joue la première de sa seconde symphonie sous la direction de Rafael Kubelík. Gloria Coates et John Downey comptent parmi ses élèves Il a c omposé trois opéras, quatre symphonies, six concertos pour piano, des musiques pour ballet, de la musique chorale et de nombreuses pièces pour piano seul. Le premier mouvement de sa première symphonie est écrit pour percussion. Tcherepnine a inventé son propre langage harmonique qui combine les hexacordes mineure et majeure, le système pentatonique, les vieux modes russes et les harmonies géorgiennes. | |
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Jean-Michel Administrateur
Nombre de messages : 6418 Age : 66 Localisation : En Alsace Date d'inscription : 04/04/2008
| Sujet: Re: Alexandre Tcherepnine Jeu 27 Mai - 23:17 | |
| Concertos pour piano n° 1 et 3 – Festmusik - Marche symphonique – Orchestre symphonique de Singapour dir. Lan Shui, Noriko Ogawa au piano (BIS 2008) Il y a ici quelques découvertes intéressantes, comme l'étrange motif de musique répétitive qui ouvre le Concerto n°1 (1918-19). Le piano introduit par opposition un idiome musical très post-romantique, à la manière de Rachmaninov. Au final, il s'agit d'une oeuvre « entre-deux » qui ne décrit pas encore un style qui se trouve bien plus affirmé dans le 3° Concerto, créé en 1933 à la Salle Pleyel sous la direction de Pierre Monteux. Le 3° Concerto repose sur une musique motorique et elliptique, qui ne cherche pas à séduire. Rugueuse et âpre, elle est assez symptomatique des années 30 (on pense à Tansman, Martinu ou Mihalovici -- tous à la recherche d'un modernisme différent de celui aiguillé par la Seconde École de Vienne). L'œuvre n'a pas le charme du 3° de Prokofiev, compositeur qui parvint à résoudre les équations posées par d'autres. La Festmusik est une suite de quatre brefs volets et si on veut tracer un autre parallèle avec Prokofiev, on penchera pour un mélange de Suite Scythe (pour le sens de l'effet orchestral) et de l'Amour des trois oranges (pour le grotesque de l'Entrée). La Marche symphonique aussi (dans laquelle j'entends comme des échos déconstruits du finale de la 2° Symphonie de Borodine) mérite une attention de la part des programmateurs de concerts : c'est une spectaculaire ouverture de concert. - Christophe Huss | |
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joachim Le Chevalier mélomane
Nombre de messages : 1197 Age : 78 Localisation : Nord (Avesnois) Date d'inscription : 01/05/2007
| Sujet: Re: Alexandre Tcherepnine Sam 29 Mai - 13:14 | |
| Je ne connais pas ce CD en particulier, mais ce que j'ai déjà écouté d'Alexandre Tcherepnine (notamment les 4 symphonies et les concertos 4 à 6) ne m'ont pas spécialement enthousiasmé. En principe j'aime beaucoup la musique russe, mais pas trop les russes "occidentalisés" comme, justement, Alexandre. Je préfère son père, Nicolas Tcherepnine, en particulier pour son ballet Le Pavillon d'Armide. | |
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| Sujet: Re: Alexandre Tcherepnine | |
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