Celibidache : Der Taschengarten

Eh oui Celibidache ne faut qu'un chef d'orchestre exceptionnel, il faut aussi le compositeur d'une oeuvre.
« Retrouver le sérieux que met l’enfant dans le jeu » recommandait Nietzsche, Celibidache a fait cette phrase sienne. Parvenant à mêler innocence et concentration, légèreté et réflexion, rêverie et conscience. Sergiu Celibidache y parvient brillamment dans cette seule composition que l’on connaisse de lui, Der Taschengarten (Le Jardin de poche) qu’il enregistra en 1979 pour l’UNICEF à l’attention des enfants. Invoquer des influences conduirait à une liste sans fin (Milhaud, Hindemith jeune, Ravel, Prokofiev, Enesco, dans une première approximation) et dire que «c’est du Celibadache» serait prématuré vu que l’on ignore ses autres œuvres ! Alors écoutons, sans a priori, sans chercher des références, avec les oreilles d’un enfant donc, et goûtons ces désopilants et délicieux moments, ces treize séquences, «Le canard prêcheur», «La bourrée des scarabées», «Hérisson, où es-tu ?», «Il pleut dans l’arrosoir»... C’est joyeux, raffiné, merveilleusement écrit et réjouira tous les enfants de 7 à 77 ans. Un rayon de soleil dont il ne faut pas se priver.

J'ignorais complètement cette oeuvre ..tout autant que les autres de Céli!

Celà se trouve encore en cd chez DG, pour pas trop cher, moi je vais essayer de me trouver ca à Nancy.