John Eliot Gardiner

En faisant un tour dans nos biographies j'ai constater avec une certaine frayeur que nos n'avions aucun sujet sur le grand John Eliot Gardiner ! Alors il faut vite reparer celà !

Sir John Eliot Gardiner, né le 20 avril 1943 à Fontmell (Dorset, Angleterre), est un chef d'orchestre britannique.

Il étudie la musique à Cambridge, est l'élève de Nadia Boulanger en 1967-1968 et fonde en 1964 le Monteverdi Choir. Il crée l'Orchestre Révolutionnaire et Romantique en 1990.

Sir John Eliot Gardiner s’est forgé, au fil des ans, un répertoire couvrant quatre siècles de musique. Une expérience acquise avec ses propres ensembles, mais également dans ses fonctions de directeur musical de l’Opéra de Lyon (de 1982 à 1988), de chef principal de l’Orchestre de la NDR à Hambourg, et en tant que chef invité du Philharmonique de Vienne, du Philharmonia de Londres, du Concertgebouw d’Amsterdam ou de l’Orchestre de chambre d’Europe. Riche de plus de 250 enregistrements, accueillis avec enthousiasme dans le monde entier, sa discographie porte témoignage de l’étendue de son répertoire. Le XVIIe siècle est à l’honneur avec Monteverdi ou Schütz. Le XVIIIe, aux côtés de Purcell ou Rameau (l’inoubliable résurrection des Boréades au festival d’Aix-en-Provence, en 1982), fait la part belle à Mozart (les sept opéras de la maturité en particulier, proposés au Châtelet, tantôt en version scénique) et Haydn (les six dernières Messes, parues en 2002 et 2003).
Bach est également très présent (pour commémorer le 250e anniversaire de la disparition du compositeur, Sir John Eliot Gardiner a dirigé, en 2000, l’intégrale des Cantates d’église dans 14 pays européens), ainsi que Gluck (il est le seul chef à avoir enregistré deux versions différentes d’Orfeo ed-Euridice, l’une en italien avec un contre-ténor, l’autre en français avec une mezzo-soprano). C’est d’ailleurs dans Gluck que le Châtelet l’accueilli en octobre 1999 pour la réouverture du théâtre après travaux : Alceste et Orphée mis en scène par Robert Wilson.
Le répertoire du XIXe siècle a toujours occupé une large place, des Brigands d’Offenbach et l’Étoile de Chabrier à Lyon à l’intégrale en cours des grands œuvres de Berlioz en passant par une intégrale des Symphonies et des Concertos de Schumann ou l’Oberon de Weber dans sa version originale anglaise, donné au Châtelet en mars 2002. Après avoir dédié l’été 1996 à Leonore de Beethoven, Sir John Eliot Gardiner a consacré l’été 1998 à Falstaff, dirigé dans plusieurs théâtres en Europe, et notamment au festival de Baden-Baden, dans la production de Ian Judge proposée au Châtelet en avril 2001.
Le XXe siècle, enfin, n’est pas oublié : Britten, Ravel, Rachmaninov, Weill… ou Janacek. Après avoir dirigé une nouvelle production de Jenufa au festival de Salzbourg en 2001, Sir John Eliot Gardiner s’est attaqué à la Petite Renarde rusée en janvier 2003, au Covent Garden de Londres.
Tant en concert et à la scène que lors d’enregistrements, Sir John Eliot Gardiner accorde une très large place à la musique française ; il a ainsi contribué à la renaissance de la musique baroque, et dirige régulièrement les œuvres de compositeurs comme Gluck (pour les versions françaises de ses ouvrages), Berlioz, Debussy ou Ravel.
Commandeur de l’Empire britannique depuis 1990, « Honorary Fellow » du King’s College et de la Royal Academy of Music depuis 1992, commandeur des Arts et des Lettres depuis 1996, depuis 1996, Sir John Eliot Gardiner a été fait Chevalier de l’Empire britannique en 1998.

Gardiner dans Bach :

-les cantates :



-oratorios, passions et messes :

une selection des oeuvres sous la direction de Gardiner

Bien sur la liste serait encore bien longue ! Mais voilà l'un des chefs les plus intelligents qu'il m'est était donner de voir. On sent se degager de lui un discours, des idées très claires, il est très impressionnant.

...mais jamais arrogant celà se souligne car c'est rare à ce niveau !

Bravo et merci pour...un de mes chefs préférés que j'avais découvert en 73 ou 74 lors de son premier enregistrement des vespres de Monteverdi , enregistrement qui m'avait complètement enthousiasmé!...

Moi je l'avais trouver à Venise dans un magasin qu'il a visiter, une vraie mine cet endroit, il y a meme sa photo !

Tu parles de sa deuxieme version enregistrée à Venise?

Non j'ai trouver sa premiere (decca) à Venise en magasin. Mais j'ai la 2è mais trouver à Stras celle ci.

Ah ok tu as les deux aussi alors!! comme moi...quelle oeuvre magnifique aussi!!

Ah la 2ème je l'ai en dvd en plus !

Ouaa...en effet le coup d'oeil là çà doit rajouter pas mal d'émotions!!..Je crains qu'il ne soit plus disponible...je ne l'ai jamais vu?

Ah bah je pense que si, je me demande si il est pas à stras... lol

c'est vrai qu'a Annecy ils n'ont a peu pres rien...et pour trouver les dvd musiques sur Fanc ou Amazone ...pas facile: ils faut presque tous les faire défiler!

C'est un chef que j'adore. Je m'aperçois que j'ai plusieurs des CD mis en évidence par Bertrand, notamment le Magnificat de Bach, La Création de Haydn, les Beethoven, Mozart (plus quelques Haendel, Purcell, Rameau...). Il ne m'a jusqu'ici jamais déçu.
Je viens de m'acheter son DVD des Troyens de Berlioz (avec la même mise en scène que celle vue récemment à Genève).

Par contre, je n'ai encore rien dans sa série des cantates de Bach. A vous lire, il semble que ce soit une importante lacune. Mais il y en a tellement que c'est difficile de savoir par quoi commencer...

Commence par les volumes 14 et 15 comme c'est bientot Noel tu seras dans l'ambuance !

En effet excellent choix et toutes des cantates qu'on peut pourraient classer cmme "prioritaires" pour la beauté des choeurs et des arias.

Et pis je trouve que l'histoire de ces cantates de noel enregistrées à New York c'est vraiment très sympa. Belle symbolique, passé dans le nouveau siècle (decembre 2000 pour les dates) sur le sol du nouveau monde. Il n'y a que des Gardiner pour l'oser c'est ce que j'aime chez lui.

J'avais profité d'un concert du pèlerinage Bach au festival d'Ambronay (à 100 bornes de chez moi) en septembre 2000...J'ai eu le plaisir de retrouvé ce concert dans le volume N°7 disque 1..Cantates 25, 78, 17...on avait eu droit à un choral final de la cantate 17 à capella...(ce qui ne semble pas prévu) d'une beauté , d'une intensité dans le recueillement à rester 10 à 15 secondes sans réaction à la fin avant les premiers applaudissements...ce qui s'était passé!

Ah la chance ! Nous des baroqueux le seul qui vient c'est Koopman dans l'oratorio de Noel.

oh c'est pas mal!...et puis vous avez sur place l'excellent Martin Gester avec son Parlement de Musique; je l'ai entendu aussi à Ambronay avec la Maitrise de Bretagne dans un programme de Grands Mottets français (Delalande si mon souvenir est exact)

C'est un chef que j'apprécie beaucoup. Ses interprétation des Nozze di Figaro et des Troyens sont très jolies et passent fort bien avec des instruments anciens.

Gester je connais bien car il est de chez moi...

Pour Gardiner, j'aime tout particulierment ses Bach et ses Mozart, ou il excelle comme jamais je crois.