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| | Gustav Mahler | |
| | Auteur | Message |
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Bertrand Administrateur et Mahlerien du forum
Nombre de messages : 14522 Age : 41 Localisation : A Strasbourg dans mon musée imaginaire Date d'inscription : 12/02/2007
| Sujet: Gustav Mahler Jeu 1 Mar - 17:53 | |
| Gustav Mahler a vu le jour à Kalist le 7 juillet 1860, en Bohême. Pendant sa première année, ses parents s’établirent en Moravie à Jihlava, où il passa son enfance. En 1875 il fut admis au conservatoire de Vienne où il étudia le piano avec Julius Epstein et partagea la chambre d'Hans Rott. Il suivit parallèlement des conférences données par Anton Bruckner à l’université de Vienne. Sa première composition importante fut Das Klagende Lied qu’il présenta à un concours en tant qu’Opéra, mais qu’il transforma plus tard en cantate. L’échec de cette tentative le persuada de se tourner vers la direction d’orchestre. Après un premier engagement à Bad Hall, il obtint des postes dans des opéras de plus en plus grands ; Ljubljana en 1881, Olomouc en 1882, Kassel en 1884, Prague en 1885 (il y dirigea la neuvième symphonie de Beethoven), Leipzig en 1886 et Budapest en 1891. Son premier poste de longue durée fut à l’opéra de Hambourg en 1891, où il resta jusqu’en 1897. C’est pendant les vacances d’été qu’il prenait alors à Steinbach-am-Attersee, qu’il se remit à la composition et acheva sa première symphonie et les Lieder aus « Des Knaben Wunderhorn ».
Mahler se convertit en 1897 du judaïsme au catholicisme pour pouvoir obtenir le poste de directeur artistique du prestigieux opéra de Vienne, poste dont les Juifs étaient alors exclus dans la pratique. Il passa les dix années suivantes à Vienne et y acquit une réputation de perfectionnisme. Pendant cette période, pendant laquelle il alternait la direction pour neuf mois de l’année et la composition le reste du temps - principalement à Maiernigg, où il avait une petite maison sur le Wörthersee - il composa ses symphonies de la deuxième à la huitième.
Il épousa Alma Schindler (1879-1964) en 1902 et en eut deux filles, le 1er Juillet, sa fille aînée Maria décède, emportée par la scarlatine en1907. La même année, il se découvrit une maladie de cœur et il perdit son emploi à Vienne, en proie aux attaques d’une presse largement antisémite, après avoir sans trop de succès essayé de défendre ses propres œuvres. En 1910, craignant que sa femme ne le quitte il consultera Sigmund Freud avec qui il fit une discussion-promenade de 4 heures durant laquelle il se "guérit": il écrira à sa femme : "- uis joyeux. Conversation intéressante..." Alors que sa quatrième symphonie avait reçu un accueil assez favorable, il lui fallut attendre 1910 pour rencontrer un vrai succès public avec la huitième symphonie. Ses œuvres ultérieures ne furent jamais exécutées en public de son vivant.
Mahler était en butte à des attaques antisémites de plus en plus virulentes quand il reçut une offre pour diriger le Metropolitan Opera à New York. Il y dirigea une saison en 1908 mais fut écarté au profit d’Arturo Toscanini. Il revint à New York l’année suivante pour y diriger l'Orchestre philharmonique de New York. De cette période datent l’achèvement de Das Lied von der Erde et de sa dernière œuvre achevée, la neuvième symphonie. C’est durant sa dernière visite aux États-Unis qu’il tomba gravement malade et demanda à retourner à Vienne, où il mourut le 18 mai 1911, laissant inachevée sa dixième symphonie. Le dernier mot qu'il prononça, un doigt levé dirigeant un orchestre invisible, fut : "Mozart !". Mahler meurt le 18 mai 1911 à 51 ans. Il fut enterré non loin de la capitale autrichienne, au cimetière de Grinzing. | |
| | | Bertrand Administrateur et Mahlerien du forum
Nombre de messages : 14522 Age : 41 Localisation : A Strasbourg dans mon musée imaginaire Date d'inscription : 12/02/2007
| Sujet: Re: Gustav Mahler Jeu 1 Mar - 17:55 | |
| -La musique de Mahler:
La musique de Mahler est ancrée dans la tradition allemande, celle de Jean-Sébastien Bach, de l’« école de Vienne » de Haydn, Mozart, Beethoven et Schubert et de la génération romantique de Schumann et Mendelssohn. Cependant l’influence décisive de son œuvre fut Richard Wagner, le seul selon lui dont la musique possédait réellement un « développement ».
La musique de Mahler combine des influences romantiques - comme le fait de donner des titres à ses symphonies, ou de leur associer des programmes - avec l’utilisation de la musique populaire viennoise et l’art contrapuntique, en utilisant les immenses ressources de l’orchestre symphonique. Le résultat de sa recherche pour étendre son univers musical fut qu’il développa la forme symphonique au point d’en faire éclater le moule formel. Une symphonie se devait d’être, dans ses termes, un univers entier. De ce fait, Mahler fut confronté à des difficultés dans la présentation de ses œuvres et eut tendance à en réviser sans fin les détails d’orchestration.
On divise généralement ses symphonies selon trois périodes :
La première période, marquée par son interprétation des poèmes du recueil « des Knaben Wunderhorn » et parsemée de mélodies venant de sa propre mise en musique de ces mêmes poèmes, comprend les quatre premières symphonies. Dans la deuxième période, comprenant les trois symphonies suivantes, l’expression devient plus sévère, plus tragique. Elle impressionna le public viennois tout autant qu’elle influença d’autres compositeurs. La dernière période est marquée par une importance croissante de la polyphonie et comprend la symphonie n° 8 dite « des mille », la neuvième symphonie, la dixième, inachevée, ainsi que le cycle de lieder avec orchestre Das Lied von der Erde (le Chant de la terre). Mahler était obsédé par l’héritage de Beethoven. Tout en étant terrifié à l’idée d'écrire une symphonie qui portât le numéro neuf, il déclarait que chacune de ses propres symphonies était une « neuvième », avec autant d’impact et d’importance que celle de l’Ode à la joie. Peu de compositeurs ont à ce point mêlé leur vie personnelle et leur œuvre. Le manuscrit de la dixième symphonie de Mahler comporte des notes destinées à sa femme, qui avait une liaison avec Walter Gropius, et d’autres références autobiographiques. Pour compléter le portrait, ajoutons son obsession pour Dieu, avec qui on le disait en « converser fréquemment au téléphone », et pour la Nature.
Ces aspects conduisirent à considérer sa musique, encore longtemps après sa mort, comme emphatique, voire enflée. Debussy, qui avait quitté ostensiblement la salle lors de la première de la 2e symphonie à Paris, avait déclaré : « Ouvrons l'œil (et fermons l’oreille)… Le goût français n’admettra jamais ces géants pneumatiques à d’autre honneur que de servir de réclame à Bibendum. »
Pourtant, quelle que soit la durée de ces œuvres, ou l'effectif requis pour leur exécution, il est vrai aussi qu'elles constituent toujours une démonstration d'orchestration magistrale, ce que même les pires détracteurs de sa musique, à l'époque, étaient bien contraints de reconnaitre. Même dans des œuvres se contentant d'un orchestre "minimal" (comme sa 4ème symphonie), la délicatesse de l'orchestration, son inventivité, le fait que les timbres soient partie intégrante de la composition font de Mahler, sous bien des aspects, un héritier direct de Berlioz.
Il est vrai que Mahler avait toujours cherché à innover et à étendre le genre symphonique, mais cela ne doit pas faire oublier qu’il était aussi un artisan minutieux, ce qui se voit dans ses méthodes de travail méticuleuses, dans la planification ordonnée de ses œuvres et dans ses études des maîtres antérieurs. | |
| | | Bertrand Administrateur et Mahlerien du forum
Nombre de messages : 14522 Age : 41 Localisation : A Strasbourg dans mon musée imaginaire Date d'inscription : 12/02/2007
| Sujet: Re: Gustav Mahler Jeu 1 Mar - 17:55 | |
| -L'Héritage de Mahler:
Le rôle charnière de Mahler entre la période romantique et la période moderne n’est pas sans rappeler le rôle qu’avait joué Haydn pour la musique romantique. Ses compositions eurent une influence décisive sur les compositeurs Richard Strauss, Arnold Schönberg, Alban Berg et Anton Webern, ainsi que sur les chefs d’orchestre Bruno Walter et Otto Klemperer, qu’il avait tous les deux aidés dans leur carrière.
Ses mélodies, parfois à la limite de la rupture, son goût des grands intervalles expressifs, ses modulations abruptes, l’utilisation d’accords dissonants sur des points clefs quand le programme le requiert, quitte à violer quelque peu la conduite des voix du contrepoint classique, ont rendu possible le grand saut vers l’atonalité. Parmi ses autres innovations, on trouve l’introduction d’instruments parfois « exotiques » dans l’orchestre (guitare, mandoline), l’extension de la section des percussions, l’usage de chœurs et de solistes vocaux dans la musique symphonique.
En tant que chef d’orchestre, sa technique et ses méthodes ont survécu jusqu’à notre époque. Célèbre pour avoir dit que « la tradition, c’[est] la paresse », il exigeait un intense travail de répétitions avant un concert, ce qui conduisait à des tensions avec les orchestres qu’il dirigeait, quelle que pût être par ailleurs l’amélioration du résultat final.
« Mon temps viendra » disait Mahler face aux difficultés qu’il rencontrait pour faire accepter ses œuvres et c’est en effet ce qui se produisit vers les années 1960, notamment grâce à Leonard Bernstein, puis, plus tard, en 1971, grâce à l’illustration musicale du film chef-d’œuvre de Luchino Visconti "Mort à Venise" par l'utilisation de l'adagietto de la 5e symphonie, ce qui va enfin engendrer un véritable engouement pour sa musique et sortir définitivement son œuvre toute entière du purgatoire relatif dans lequel elle était confinée depuis sa disparition. | |
| | | JMT
Nombre de messages : 24 Age : 90 Localisation : VIENNE (38) Date d'inscription : 06/04/2008
| Sujet: Re: Gustav Mahler Dim 6 Avr - 23:45 | |
| à l' attention de Bertrand,
d' accord pour l' influence de Wagner en ce concerne le "développement", c' est à dire "la mélodie continue", mais pour ce qui est de l' esthétique orchestrale l' influence de Berlioz est tout aussi déterminante, sinon plus. Regardons (ou écoutons) les oppositions dynamiques (extrêmes ppp, extrêmes fff), associations d' intruments opposés (CF le Requiem) trombone/flûte (je crois me rappeler), opposition masse orchestrale/intruments solos.
C' est sûr que la prédominance des cuivres (principalement les cors) est un héritage de Wagner.
Mais Wagner est lui-même redevable de Berlioz. N' oublions pas aussi que Berlioz (1803) est l' aîné des musiciens du 19ème siècle, et que la symphonie Fantastique date de 1830, le Requiem de 1837, et que Wagner (1813) en 1841 achevait la compoition du Vaiseau Fantôme, alors rendons à Berlioz...
Je suis nouveau dans ce site et connais mal la procédure de communication; Ce message est le premier que j' envoie. Prière de me confirmer sa réception, ou va-t-elle figurer automatiquement sur le site ?
GUSALMA | |
| | | Jean Sage du forum
Nombre de messages : 12123 Age : 81 Localisation : Hte Savoie Date d'inscription : 10/04/2007
| Sujet: Re: Gustav Mahler Dim 6 Avr - 23:50 | |
| pour info, Bertrand est absent jusqu'à mercredi!
et je pense que tu as a vu ton message s'afficher sous les dernier qui figurait sur ce sujet... | |
| | | JMT
Nombre de messages : 24 Age : 90 Localisation : VIENNE (38) Date d'inscription : 06/04/2008
| Sujet: Re: Gustav Mahler Lun 7 Avr - 12:21 | |
| Bertrand, malheriens, (et cinéphiles)
Bertrand, à propos de l' adagietto et de "Mort à Venise", il est certain que Visconti a eu un impact important sur mon goût pour la musique de Mahler (comment pourrait-il en être autrement avec un tel film et l' osmose musique/images qu' il entraîne avec lui ?) mais ce n' est pas la seule source : l' autre, plus déterminate encore, c' est la transmission en 1973 d' un concert télévisé de la 4ème (principalement le 4ème mouvement, ah ! l' intro- duction de la clarinette...) par Vienne et Bernstein (fort heureusement éditée, avec les autres)
Autre choix important de Visconti également, la 7ème de Bruckner pour "Senso" (1954 !!)
Encore à propos de cinéma, pour "Les Damnés" , autre-chef d' oeuvre, mais noir, trés noir... Visconti voulait illustrer son film avec la musique de Wagner, mais il en a été empêché par la production, je crois, qui lui a imposé l' affreuse musique de Maurice Jarre. quel dommage...
je reviendrai plus tard sur cinéma/musique, si tu le veux bien, car il y beaucoup à discuter sur ce sujet (Kubrick, autre génie du 20ème siècle...)
JMT | |
| | | Bertrand Administrateur et Mahlerien du forum
Nombre de messages : 14522 Age : 41 Localisation : A Strasbourg dans mon musée imaginaire Date d'inscription : 12/02/2007
| Sujet: Re: Gustav Mahler Mer 9 Avr - 14:41 | |
| Content de pouvoir compter sur un mahlerien de plus parmis nous ! | |
| | | JMT
Nombre de messages : 24 Age : 90 Localisation : VIENNE (38) Date d'inscription : 06/04/2008
| Sujet: Re: Gustav Mahler Mer 9 Avr - 21:48 | |
| Bertrand
content aussi de n' être plus seul avec Mahler (et les autres..), le partage d' un plaisir commun commençait à me manquer...
petite méditation sur les interprétations des symphonies de Mahler (en l' occurence la 7ème par Valery Gergiev et LSO à Pleyel lundi 7/4) :
l' orchestration fabuleuse de Mahler permet toutes les interprétations possibles, même les plus excessives comme celle de Gergiev : contrastes dynamiques abruptes, hurlement des cuivres, sonorités stridentes, etc... c' est de la folie furieuse (d' ailleurs, il y a quelque chose de dément dans le regard de Gergiev quand il dirige)... non ! trop c' est trop, cela devient fatigant à force, et perturbe l' écoute.
JMT | |
| | | Jean Sage du forum
Nombre de messages : 12123 Age : 81 Localisation : Hte Savoie Date d'inscription : 10/04/2007
| Sujet: Re: Gustav Mahler Mer 9 Avr - 21:55 | |
| tu préfères une version précise? | |
| | | Bertrand Administrateur et Mahlerien du forum
Nombre de messages : 14522 Age : 41 Localisation : A Strasbourg dans mon musée imaginaire Date d'inscription : 12/02/2007
| Sujet: Re: Gustav Mahler Mer 9 Avr - 22:03 | |
| interessant ton avis sur Gergiev car je voulais sa 6ème. | |
| | | JMT
Nombre de messages : 24 Age : 90 Localisation : VIENNE (38) Date d'inscription : 06/04/2008
| Sujet: Re: Gustav Mahler Jeu 10 Avr - 9:43 | |
| Bertrand
oui, j' ai homis de te donner une version qui m' a révélé vraiment les beautés (parfois cachées, suivant les interprétations) de cette 7ème, et également la 6ème, celles d' Abaddo au festival de Lucerne (donc en DVD)
nb : après 55 ans (!! hum !) d' écoute musicale avec les vinyles et les CD, l' attention peut s'émousser, surtout avec les compositeurs les plus fréquentés (Mozart, Beethoven, Schubert, Berlioz, et tant d' autres..), donc le DVD a renouvelé complétement cette écoute, et ces 55 ans suscitent également une recherche de sonorités nouvelles, donc dans la musique contemporaine.
je crois que le choix d' une version est une affaire personnelle, d' où la possession de plusieurs versions, personnellement j' ai, de la 2ème (tiens !!) 5 versions différentes (4 en DVD et une en CD)
JMT | |
| | | JMT
Nombre de messages : 24 Age : 90 Localisation : VIENNE (38) Date d'inscription : 06/04/2008
| Sujet: Re: Gustav Mahler Jeu 10 Avr - 11:31 | |
| à l' attention de Jean ------------------------
je n' ai pas encore l' habitude des forums Universalis que j' ai découvert par hasard, comme c' est le cas toujours, ou presque, avec Internet.
donc j' ai répondu à Bertrand pour une question posée par toi, excuse-moi
donc mon message de 08h43 répond à ta question, partiellement car il n' est question, pour le moment, que de DVD
je te parlerai plus tard des critiques des revues spécialisées sur le CD (ou DVD), car à suivre avec précaution
(voir la "fragilité" de ces critiques, en ce qui concerne par exemple Iliahu Inbal...)
JMT | |
| | | Jean Sage du forum
Nombre de messages : 12123 Age : 81 Localisation : Hte Savoie Date d'inscription : 10/04/2007
| Sujet: Re: Gustav Mahler Jeu 10 Avr - 11:52 | |
| J'avais bien lu ta réponse et tu sais ici on parles à tous ceux qui lisent ou participent au forum...et la question de l'un peut interresser d'autres..comme les réponses...alors ne t'inquiète pas de citer ou non à qui tu réponds....
Quant aux "critiques" , je les pratiques aussi depuis longtemps...et reconnais ce qu'ils ont pu m'apporter (surtout quand on a pratiquement que çà pour naviguer dans le flot d'enregistrements) mais il y a longtemps que j'en ai remarqué les limites...dans la mesure, déjà où la musique n'est pas "figée" et s'enrichit de plusieurs éclairages!
oui en ce qui concerne Inbal et Mahler je me souviens à la parution de ces enregistrements ils étaient très bien accueillis...à la réédition quelques 15 ou 20 a plus tard...ils étaient quasi nuls..dans les mêmes revues!! | |
| | | Jean-Michel Administrateur
Nombre de messages : 6418 Age : 66 Localisation : En Alsace Date d'inscription : 04/04/2008
| Sujet: Re: Gustav Mahler Jeu 10 Avr - 13:40 | |
| Ma petite anecdote habituelle sur la Première par Inbal. J'avais celle-la d'abord. Le symphonie se déroulait se finissait. Une heure de musique et au prochain disque ! Puis j'ai entendu Ančerl et il se passait quelque chose : il fallait écouter et non plus seulement entendre. Ceci dit, je ne connais pas les autres Mahler d'Inbal. | |
| | | JMT
Nombre de messages : 24 Age : 90 Localisation : VIENNE (38) Date d'inscription : 06/04/2008
| Sujet: Re: Gustav Mahler Jeu 10 Avr - 21:20 | |
| Jean
voilà exactement où je voulais en venir : aux premières parutions des enregistrements de Inbal, les critiques et revendeurs ne voyaient que par lui et maintenant le pauvre Inbal ne vaut pas grand chose, c' est quand même un peu injuste. bien sûr c' était un peu inégal, les symphonies avec voix n' étaient pas toujours à la hauteur des autres (son choix de Doris Soffel n' était pas fameux - cette soprano avait une voix pas possible..) mais personnellement je l' ai vu diriger à Lyon la 3ème (il est vrai avec Christa Ludwig) et je peux affirmer que le public était satisfait, et avec une concentration d' écoute exceptionnelle, surtout dans le dernier mouvement (Ruhevoll)
ok pour le fonctionnement questions/réponses du forum | |
| | | Jean Sage du forum
Nombre de messages : 12123 Age : 81 Localisation : Hte Savoie Date d'inscription : 10/04/2007
| Sujet: Re: Gustav Mahler Ven 11 Avr - 18:21 | |
| je ne les connais pas..mais c'est bien ce que j'avais constaté! | |
| | | JMT
Nombre de messages : 24 Age : 90 Localisation : VIENNE (38) Date d'inscription : 06/04/2008
| Sujet: Re: Gustav Mahler Sam 19 Avr - 18:30 | |
| à propos de lieder :
il certain que l' absence de cadre rigoureux du lied donne à Mahler une liberté totale de composition et d' orchestration, et on peut y trouver des facettes complètement différentes de ses symphonies.
écoutons les lieder dans l' ensemble des compositeurs : bien sûr que Beethoven, Schubert, Schumann, Wolf on écrit des chefs-d'œuvre, mais pour le lied avec accompagnement d'orchestre Mahler depasse tous les autres, même Strauss, les plus sublimes lieder sont issus de son imagination, exemple : Urlicht, quelle splendeur ! je ne connais qu' une exception, tout aussi géniale : "le Spectre de la Rose" de Berlioz (encore lui...)
comme je reparle de Berlioz, dans mon message du 6 avril (forum Gustav Mahler - 22:45) je parlais de ce que Wagner et Mahler devaient à Berlioz pour l' évolution de l' orchestre, et j' avais omis un de ses principaux apports : l' utlisation comme instruments solistes des percussions, instruments prédominants chez Mahler, mais je pense que vous aviez corrigé de vous-mêmes cet oubli... | |
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