Gustav Mahler: 1ère symphonie

Symphonie 1:



Georg Solti pour commencer, ma première version de cette symphonie et je dois le dire d'embler, toujours l'une de me interprétations de chevet. Beaucoup de force, de vitalité. Le LSO est à son aise. Solti en grand Mahlérien maitrise totalement son sujet. La légendaire prise de son fait le reste.

9/10




Haitink et Berlin, deux noms qui reviendront souvent dans mes rapports d'écoutes. Déjà j'ai étais frapper par le sens du "beau" d'Haitink, qui il est vrai a force de vouloir faire trop juste et esthétique, ne prend pas toujours assez de risques. Mais moi je suis preneur et j'en rdemande meme. c'est ici une question de sensibilité. Pour ce qui est de Berliner... que dire ? Que la perfction n'est jamais loin avec cet orchestre lorsqu'ils ont un vrai grand chef à leur tête, plutot qu'un dandy plus soucieux de sa personne que de sa musique... suivez mon regard.
Le dernier mouvement est incroyable, Haitink se lache enfin, l'image au dvd, rajoutte à l'intensité. Ma version de coeur.

9,25/10




Plutot que de vous commentez le dvd, qui au passage est vraiment fantastique, je preferre parler de Bernstein au cd ici. Car ce disque est tout simplement hors-normes comme c'est toujours le cas avec Lenny quand il s'agit de Mahler. Je reste encore sous le choc de cette derniere intégrale chez DG, dont la symphonie Titan est un des sommets assuremment. C'est de la folie de bout en bout, bref Mahler comme je le conçois dans l'excès, la course à l'abime. Dernier mouvement à une allure dementielle, en un mot j'adore. Si il ne fallait en retenir qu'une seule version ce serait celle-ci

9.5/10


Je vous cite en vrac les autres versions écoutées: Horenstein (Unicorn), Chailly (Decca), Bernstein I (sony)...

Pour Horenstein comment dire c'est un peu trop "ancestrale" comme vision, authentique ca c'est certain mais je vois Mahler autrement. Question qui se reposera aussi avec Klemperer dans la resurrection. Bref tous les gouts sont dans la nature

Karel Ancerl chez Supraphon



Une merveille que ce disque. Déjà quand on connait l'histoire tragique de ce chef, on crie à l'evidence de le voire dans ce repertoire, on se met presque à regretter qu'il n'est gravé que peu de disques de Mahler à l'inverse de son compatriote Kubelik.
Cette "Titan" retrouve avec Ancerl ses sonorités de "l'est", c'est très depaysant, presque novateur si j'ose dire. Et puis la puissance et la rigueur chere à Ancerl qui fait tant la difference. Malgrès le tempo et la puissance de l'orchestre, Ancerl semble tenir tout ce petit monde dans le creux de sa main, tant la maitrise du chef transparait. Ici on est à l'opposé par exemple de Bernstein, totalement décousu avec New-York (sony).

Une version qui se place sans nul doute dans le peloton de tete, avec Walter, Bernstein/Concertgebouw et Solti/LSO. Et peut-etre Boulez (que je ne connais pas encore)

Bruno Walter et le Columbia orchestra




Encore un très beau disque de Walter, que se caracterise par ds choix de tempi très opportuns je trouve. Walter réussit un habile dosage, qui allie vitesse quand celà est necessaire et moment plus lent. Walter ne tombe pas comme certains chefs (Mehta, parfois Bernstein...) dans l'excès soit de velocité ou à l'inverse de lenteur extreme . Cette touche de nuance est salvatrice et donne un coté très plaisant à cet enregistrement.
Sinon bien sur Walter est dans son élément, tout celà est rondement mené, c'est très efficace... la preuve j'ai aimer
Un disque à recommander pour découvrir la 1ère symphonie.

David Zinman et la Tonhalle de Zurich

Voilà un disque à contreverse, comme j'aime la contreverse ma voilà gaté
La question que pose Zinman est toujours la meme, celle qui divise tant les Mahleriens. Comment diriger Mahler ? Les analytiques, les intellectualisants denaturent-ils sa musique, les sentiments que voulaient faire passer le compositeur ? Zinman s'inscrit donc dans la filliation d'un Boulez, Abbado (dans une moindre mesure)...
Et à ce jeu là, Zinman fait bien mieux que soutenir la comparaison ! Je connais mal la version de Boulez avec Chicago (DG) mais cette 1ere de Zinman est l'une qui m'a le plus frapper. De part surtout sa force, le dernier mouvement est à couper le souffle, le mouvment blumine est très bien executer, surement l'un des plus reussit de la discographie sans doutes (avec Judd). Reste peut-etre qu'il n'y a pas ce suplément d'ame qui faisait tant le charme de Karel Ancerl dans cette meme symphonie. Mais je ne vais pas gacher mon plaisir car au niveau de l'esthetique c'est vraiment superbe à coup sur une référence pour les versions dites "analytiques". Et dans une plus large optique une incontestable reussite. Vivement la suite du cycle qui nos promet la 2ème et la 3ème pour 2007.

Pierre Boulez dans la 1ere de Mahler, tout un programme me direz vous ! A juste titre ! C'est toujours aussi détailler, calibré, de la dentelle en somme. Cette version est assez voisine de celle de Zinman, mais beaucoup plus en avance sur son temps car elle a dix ans de plus ! Boulez est aussi plus sage que Zinman, là ou le chef americain fait dans le coté roulement de tambours, Boulez choisit de faire ressortir d'avantage les couleurs de l'orchestre. Mais il n'en oublie pas pour autant de nous gratifier d'un bel exercice de ce style dans le dernier mouvement. Non dans ce style là assurément la ou l'une des meilleures versions. Avec Zinman donc ! Je crois que c'est Dieu ne vont pas cesser de se suivre.