Kurt ATTERBERG (1887-1974)

Atterberg étudie le violoncelle et en joue parfois dans l'orchestre. Il publie sa première œuvre en 1908 : Rhapsodie pour piano et orchestre opus 1. En 1910, il présente sa Rhapsodie et une version inachevée de sa première symphonie opus 3, pour le concours d'admission au Conservatoire de Stockholm. Il y étudie la composition et l'orchestration avec Andreas Hallén (1846-1925) et parallèlement, l'année suivante, obtient son diplôme d'ingénieur à l'Institut Royal de Technologie.

De 1912 à 1968, Atterberg est employé au bureau suédois des brevets. En 1912, il achève et dirige sa première symphonie. De 1916 à 1922 il est le chef de l'Opéra Royal de Stockholm. Après la guerre, il sera aussi critique dans un journal de la capitale jusqu'en 1957 (Stockholmstidningen).

En 1924, Atterberg participe à la fondation de la Société des compositeurs suédois et de la Société pour les droits d'interprétation. En 1926, il est nommé membre de l'Académie Royale suédoise de musique et en devient le secrétaire perpétuel de 1940 à 1953.

Bien qu'ayant dirigé dans les grandes capitales d'Europe, le nom de Kurt Atterberg ne fut découvert par le public qu'en 1928 : lors du centenaire de la mort de Schubert, la Columbia lui offrit le premier prix, doté de 2000 livres (10 000 dollars) pour avoir terminé la Symphonie Inachevée. L'œuvre n'est autre que sa Symphonie n° 6 qui sera créée à Cologne par Abendroth. Elle sera gravée par Sir Thomas Beecham, Arturo Toscanini et Atterberg l'enregistra lui-même plus tard.

Un prix Atterberg est décerné chaque année depuis la mort du compositeur. Il récompense des compositeurs suédois.

Style
Ce compositeur a composé dans un style romantique que l'on peut rapprocher de celui des compositeurs du courant nationaliste nordique, notamment Edvard Grieg ou Jean Sibelius. On retrouve cependant chez lui à la fois des influences plus diverses dont il se réclame lui-même : les russes, Brahms et Reger. Il manifeste une grande imagination, tant sur le plan thématique qu'orchestral.

Œuvres
Il est l'auteur de neuf symphonies, un concerto pour violon, un concerto pour piano, un concerto pour violoncelle, ainsi que de nombreuses autres œuvres.

Piano
Syster Beatrice - Valse "Fantôme" (1917) de Maeterlinck
2 Höstballader [Ballades d'automne] op. 15 (1918)
N° 1 en si mineur : Molto Agitato
N° 2 en ut mineur : Adagio
Rondeau rétrospectif pour piano à quatre mains, opus 26 (motto : spectator)

Orgue
Bröllopsmarsch [Marche solennelle] pour orgue (1916)
Preludium och fuga pour orgue (1917)

Musique de chambre
Révérence à Bach pour deux violoncelles (1905)
Quatuors à cordes : n° 1 en ré majeur op. 2 (1909) , n° 2 op. 11 (1918),
n° 3 en ré majeur op. 39 (1937)
Variations et fugue pour quatuor à cordes op. 46 (1943/44) sur un texte de Bellman
Quintette avec piano en ut majeur op. 31a (1928/42) Adaptation de la 6e symphonie
Moderato
Adagio
Vivace
Suite pour violon, alto et piano
Sonate pour violon (ou violoncelle / ou cor) et piano en si mineur op. 27 (1925)
Allegro
Adagio Molto
Allegro Energico - Poco Pesante
Sinfonia pour cordes op. 53a (1953) version pour quintette à cordes de la Sinfonia op. 53
Trio concertant pour violon, violoncelle et harpe op. 57a (1959/60, rev. 1965) version de chambre du double concerto
Sorgmarch - "In memoriam Gustav V" pour quatre cors (1950)

Œuvres pour orchestre
Symphonies
N° 1 en si mineur op. 3 (1909/13)
N° 2 en fa majeur op. 6 (1911/13)
N° 3 op. 10 "Västkustbilder" [Portrait de la côte Ouest] (1914/16)
N° 4 en sol mineur op. 14 "Sinfonia piccola" (1918) på svenska folkmotiv [sur des mélodies suédoises]
N° 5 en ré mineur op. 20 "Sinfonia funebre" (1919/22)
N° 6 en ut majeur op. 31 "Dollarsinfonie" (1927/28)
N° 7 op. 45 "Sinfonia romantica" (1942)
N° 8 en mi mineur op. 48 (1944) på svenska folkmotiv [sur des mélodies suédoises]
N° 9 op. 54 "Sinfonia visionaria" pour solistes (mezzo-soprano & baryton), chœur et orchestre (1955/56) texte extrait du dit de la voyante une partie de l'Edda.

Suites pour orchestre
N° 1 "Suite orientale" (1913)
N° 2 (1915)
N° 3 op. 19 n° 1 pour violon, alto et orchestre à cordes (1917)
N° 4 op. 19 n° 2 "Turandot" ou suite chinoise (1920) pour quatuor à cordes
N° 5 op. 23 "Barocco" (1923) pour flûte, haubois, clarinette et cordes
N° 6 op. 30 "Orientalische Legende" (1925) pour flûte, hautbois, clarinette, percussion, piano et orchestre à cordes
N° 7 op. 29 (1926) pour orchestre à cordes d'après une musique de scène pour Antoine et Cléopatre de Shakespeare
N° 8 op. 34 "Suite pastorale in modo antico" (1931) pour petit orchestre
N° 9 op. 47 "Suite dramatica" (1944) pour orchestre de chambre

Concertos
Rhapsodie pour piano et orchestre op. 1 (1909)
Concerto pour violon en mi mineur op. 7 (1913/14)
Concerto pour violoncelle en ut mineur op. 21 (1922)
Concerto pour cor en la majeur op. 28 (1926)
Concerto pour piano en si bémol mineur op. 37 (1927/35)
Double concerto pour violon, violoncelle et orchestre à cordes op. 57 (1959/60)

Autres œuvres orchestrales
Ouverture de concert en la mineur op. 4 (1910/12 rev. 1933)
Rondeau rétrospectif op. 26 (1925)
Älven. från fjällen till havet [Le fleuve, des montagnes à la mer] Poème symphonique op. 33 (1929)
En värmlandsrapsodi [Une rhapsodie de Värmland] op. 36 (1933) commande de Selma Lagerlöf
Ballade & Passacaille op. 38 (1935)
Ouverture de concert op. 41 (1940)
Rondeau caractéristique op. 42 (1940)
Aladdin, cinq pièces pour orchestre op. 43 (1941)
Aladdin. Ouverture (Perpetuum mobile orientale) op. 44 (1941)
Indische Weisen op. 51 (1950)
Sinfonia pour cordes op. 53 (1953) (existe une version pour quintette à cordes)
Schwedisches Sommerfest (1957)
Ballad utan ord [Ballade sans parole] op. 56 (1958)
Vittorioso op. 58 (1962)

Œuvres pour orchestre à vent
De fåvitska jungfrurna Rhapsodie Arr. von Gösta Morberg
Marica trionfale della bella Lucia

Ballets
Per Schweinehirt op.9 (1914-15)
Ballettskizzen (1919)
De fåvitska jungfrurna op.17 (1920) d'après l'évangile de Matthieu 25:1-13

Musique de scène
Jefta (1913)
Mats und Petter (1915)
Schwester Beatrice (1917)
Perseus och vidundret op.13 (1918)
Turandot (1920)
Der Sturm, suite pour orchestre op. 18 (1921 rev. 1936)
Preludium, les tempètes
Ferdinand och Miranda
På den förtrollade ön
Ariel sjunger och dansar
Bröllopsmusik
Die drei Tanten (1923)
Ein Wintermärchen (1923)
Hassan (1925)
Antonius und Kleopatra (1926)

Opéras
Härvard Harpolekare op.12 (1916/18, rev. 1951 überarbeitet zu Härvards Heimkehr créations : Stockholm, 29 septembre 1919 et en 1936 à Chemnitz, révision le 14 juin 1952 à Linz)
Bäckahästen op.24 (1923/24 création : Stockholm, 23 janvier 1925) livret de Anders Österling (1884-1981)
Fanal op.35 (1929/34 création : Stockholm, 27 janvier 1934) livret de Oscar Ritter Ignaz Michael Welleminsky
Aladdin op.43 (1937/41 création : Stockholm, 18 mars 1941) livret de Bruno Hardt-Warden et Ignaz Michael Welleminsky d'après les Mille et une nuits
Stormen [La tempète] op.49 (1946/47 création : Stockholm, 19 septembre 1948) livret de William Shakespeare

Œuvres vocales
Det är sabbatsdag i bygden pour baryton et orchestre, op. 5 (1911/13) (texte de Olof Thunman)
Svarta svanor [Svarta svanor, svarta svanor glida somi sorgetåg] chant pour baryton ou soprano et orchestre (1913/14) (texte de Carl Johan Gustaf Snoilsky (1841-1903))
Ave maris stella pour chœur mixte (1917)
Requiem op. 8 pour solistes, chœur et orchestre (1914) (texte de van Gustav Schlyter)
Järnbäraland op. 16 pour solistes, chœur et orchestre (1919) (texte de van Hugo Tigerschiöld)
Das Lied op. 25 pour solistes (chœur ad. lib.) et orchestre (1925)
Sångens land op. 32 pour solistes (chœur ad. lib.) et orchestre (1928) (texte de Ture Rangström (1884-1974))

Arrangements
Brahms, Sextuor à cordes n° 2 op. 36 (1939) pour orchestre à cordes

source Wikipedia

Tu vas pas me croire mais hier je voulais emprunter son integrale CPO ! les grands esprits se rencontrent toujours !

Voici le fameux cycle !

oui ça fait un moment que je le guette!!

ah pas mal!!
moi j'ai ce cd et j'ai hate d'en connaitre plus!

oh ca doit etre fameux aussi ca !

oui j'aime beaucoup!! ce n'est pas si romantique que çà mais tres"ecoutable"

J'ai reçu çà: magnifique concerto et belle sonate pour violocelle et piano! décidément cet Atterberg me plais de plus en plus!

Je sais pas si j'en ai déjà parler mais ce disque m'a attiré l'oeil juste avant mon départ à Strasbourg

les deux pièces sont superbes!...il devrait aussi t'attiré l'oreille!

je me le suis trouvé en occase !

Très bonne critique de David Hurwitz

Kurt Atterberg's Cello Concerto is so beautiful and melodically attractive that you hardly notice the absence of thematic development (partly a function of the composer's dislike of counterpoint) or the fact that it may be a bit long for its material. What this means in practical terms is that the music needs passionate advocacy from the soloist, and that's just what it receives from Truls Mork, who plays the piece as if his life depended on it. There's only one caveat that will be more serious to some listeners than for others: Mork's breathing is so heavy and obtrusive that it supplies a good bit of the counterpoint that Atterberg normally lacks. It's a common problem with string soloists today (happily winds and brass need their breath to play their instruments), and I wish that recording producers would throw down the gauntlet and tell the players to cool it or forget about making recordings. That said, and because the performance as such is enjoyable in all other respects, I can recommend it enthusiastically.

Brahms' Sextet No. 2 already is a rich and opulent piece of string writing as it stands, a fact that can be used to argue either (a)it doesn't benefit from being arranged for string orchestra, or (b)it's perfectly suited to being arranged for string orchestra. Let's just say that Atterberg knew what he was doing, and that the work sounds very beautiful and entirely natural in its larger guise. The orchestra plays it well, if naturally without the level of nuance perceptible in the finest renditions of the original chamber scoring, and Kristjan Järvi conducts both this work and the concerto affectionately--but also with the necessary vigor and flow. If only Mork had managed to control his snorting this would be a "10" for artistic merit, but as it stands this release constitutes another valuable addition to the growing Atterberg discography. [6/25/2007]

Oh j'ecoute ca en ce moment, je crois que je tiens quelque chose la les amis. Qu'est ce que c'est beau !

Certes!!...c'est l'oeuvre que je préfère d'Atterberg!

le finale est incroyable !

tiens je vais me l'écouter..;en allant à l'aéroport de Genève: je dois aller chercher des amies qui rentrent de vacances!....!

et le Brahms du disque de Jarvi/Mork est aussi tres rejouissant

oui très belle oeuvre aussi!!...les deux sextuors de Brahms sont très beaux!

Bref j'ai pas reflechi longtemps avant de me le prendre j'ai eu raison.

Citation :

Bref j'ai pas réfléchi longtemps avant de me le prendre j'ai eu raison.

Voilà bien une phrase qui n'a pas besoin de signature !

oui tout en impulsivité et coup de coeur

Me voilà moi aussi l'heureux auditeur de ce disque. Comme on en a déjà parlé, il va falloir que je sois un peu bavard à son sujet un de ces prochains jours.

Jean a écrit:

tiens je vais me l'écouter..;en allant à l'aéroport de Genève: je dois aller chercher des amies qui rentrent de vacances!....!

le plus dröle est que ce soir je rentre aussi de l'aéroport chercher des amis qui rentrait du Maroc

Je viens enfin de faire connaissance avec Atterberg, avec le CD CPO du concerto pour piano op 37, la rhapsodie op 1 et la Ballade et Passacaille op 38.

Mais pourquoi diable ne parle-t-on, jamais de lui ? Voici un compositeur tout à fait estimable qui mériterait absolument d'être plus connu. Pour la qualité ces trois oeuvres, je crois qu'il pourrait égaler un Sibélius. Je vais essayer de trouver ses symphonies !

je suis bien d'accord!! ! tout ce que j'ai entendu de lui est passionnant!