Luisa MILLER - Opéra de G VERDI

Luisa MILLER - Opéra de Giuseppe VERDI (Cet opéra n'a été joué qu'une seule fois en 150 ans)

Après La Traviata, Verdi revient à l'Opéra de Paris avec Luisa Miller, à l'affiche de l'Opéra Bastille du 14 février au 12 mars. C'est à Gilbert Deflo qu'incombe de mettre en scène le chef d'oeuvre du maître. Au moment où les répétitions ont commencé à l'Opéra Bastille, ce disciple de Giorgio Strehler nous livre ses premières impressions.

L'histoire d'amour de Luisa et Rodolfo est un terrible mélodrame, un Roméo et Juliette du XIXème siècle, où les plus beaux arias ont été composés au cœur d'une musique intimiste, d'après un livret inspiré de Friedrich Schiller. A l'époque des grandes révolutions des peuples en Europe, Giuseppe Verdi développe dans cet opéra de maturité une thématique de la tourmente des passions et du désarroi face à la pression sociale pesant sur le destin de ses personnages.

Composé en 1849, Luisa Miller clôt cette période que Verdi appellera plus tard ses années de galère. Délaissant progressivement les sujets patriotiques, il inaugure un style plus intimiste, qui annonce des œuvres à venir telles que La Traviata. Le livret s'inspire d'une pièce de Friedrich Schiller. L'amour entre Luisa Miller, fille d'un vieux soldat, et Rodolfo, fils de Comte sera précipité dans la tragédie par la jalousie de Wurm, nouveau Iago : la Nature - cet amour qui dépasse les classes sociales - est corrompue par l'hypocrisie mondaine...

Ce fût en partie à cause de la censure que le jeune Giuseppe Verdi se détourna des fresques historiques et politiques qui avaient assuré ses premiers succès, pour inventer une nouvelle manière basée sur l'approfondissement des caractères. Luisa Miller, créée au San Carlo au début du mois de décembre 1849, annonce en effet les chefs-d'œuvre à venir et leur cède peu sur le plan musical : peut-être une trop grande convention dans la forme, peut-être aussi un manque de profondeur derrière la générosité de l'inspiration. Concernant le sujet, les ingrédients du mélodrame sont tous au rendez-vous. Nous sommes en effet en présence d'une de ces intrigues qui font les délices des amateurs de faits divers sordides, et le bonheur des librettistes d'opéra : une histoire d'amour et de trahison, sur fond de château tyrolien au XVIIIe siècle.

encore un opera que je n'ai pas racheter en cd!!

j'ai longtemps etait tenter par un dvd de cette oeuvre, c'est aussi bien que les autres Verdi ?

mon souvenir est lointain...mais je crois que oui ;;même si plus intimiste comme le précise le post de Cécile!

D'ailleurs il y en a peu de version...

pour les versions que je connais de nom

9à fait dejà un bon choix...j'avais celle de Maazel avec Ricciarelli , Domingo etc...

Pour les DVDs





Attention le 2e DVD est une compilation

Je connais le premier DVD car j'avais enregistré la production à l'époque de sa diffusion TV. C'est une très belle version avec une June Anderson en grand forme quant au ténor je regrette qu'on ne l'ai plus vu après les années 1990 car j'ai le souvenir d'une très belle voix et son Rodolfo était de toute beauté.

June Anderson c'est vraiment une valeur sure !

Dans verdi, et dans Luisa Miller, sans aucun doute. J'ai regardé l'enregistrement en boucle.

en ce qui concerne luisa miller sur scene a bastille je n'ai jamais entendu autant de ronflements (non non je ne plaisante pas...)une mise en scene statique et pénible car aucun jeu d'acteurs et des petites voix .un mélange de la petite maison dans la prairie et de heidi ( et oui j'ai été jeune un jour ....hihihihihiihi).bref d'un ennui incroyable.