Camille Saint-Saëns

Camille Saint-Saëns

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Né en 1835, mort en 1921, Saint-Saëns a vu son père mourir encore enfant. Elevé par des femmes, très jeune encore, il éblouit tout son entourage par ses dons de virtuose et de compositeur. Son nom est très vite associé à celui de Mozart et rattaché à la liste des surdoués.
Sur le plan musical, il est marqué par les classiques qu'à l'époque ses contemporains négligeaient quelque peu. Ses exécutions de Mozart provoqueront des émois chez Marcel Proust qui l'admirera et qui, sur les conseils de son ami Reynaldo Hahn, en fera le personnage de Vinteuil dans Un Amour de Swann. Il ressuscite Rameau, mais il défend aussi Berlioz, Liszt ou Wagner. Cependant, la guerre de 1870 aidant, et parce que la germanophobie était monnaie courante à l'époque, il se détourne des compositeurs germanistes et fondera la Société Nationale de Musique pour défendre la musique française.
Bien qu'il n'approuve pas entièrement l'évolution de la musique telle qu'elle apparaîtra avec Debussy par exemple, il est aussi conscient des limites du système tonal. Ses nombreux voyages à l'étranger pour des raisons de santé, ou pour éviter les scandales concernant sa vie privée (les destinations vers les Canaries ou l'Afrique du Nord étaient déjà cataloguées à l'époque) lui donneront l'occasion d'étudier d'autres systèmes musicaux et d'autres modalités. Son cinquième et dernier concerto pour piano par exemple est surnommé l'Egyptien , mais il existe d'autres oeuvres aux titres évocateurs : Africa, Mélodies persanes...

Oeuvres remarquables :

• concertos : violon, violoncelle, piano, tout en virtuosité ;
  
• musique religieuse : Saint-Saëns n'était pas religieux mais il comprenait l'esprit religieux et ce que cette transcendance pouvait apporter à la musique. Il était organiste pour l'enterrement de son ami Henri Régnault mort à la guerre, a écrit un Requiem avec un très bel Agnus Dei, ressuscité le genre a cappella par exemple...
  
• symphonies : dont celle pour piano et orgue, les poèmes symphoniques (Danse Macabre, Carnaval des Animaux, si typiques de l'esprit français...) ;
  
• énormément de musique de chambre et pour piano ;
  
• opéras : Ascanio, Samson et Dalila...
  

je l'aime beaucoup

Moi aussi surtout sa danse macabre et sa 3ème symphonie pour orgue.

et les concertos pour violon...piano...violocelle

je connais pas c'est bien ?

oui c'est vraiment bien!! des grands concertos!

des versions a nous conseiller ?

pour le piano..;si tu trouve les 2 et 4 par Duchable, ton orchestre et Lompbard c'est vraiment un must!!
pour le violon le célébre est le 3 (j'ai pas les autres) y a plein de bonne version j'ai celle de Dumay
violocelle idem ..mais j'ai maria Kliegel dans le 1 et 2 chez Naxos
ya une celèbre version avec Starker

je connais lombard chez erato, thibaudet/dutoit c'est bien aussi.

oui excellent...même concertos? je ne sais plus?

je crois

Mes préférences sont à la 3ème Symphonie pour orgue, la Danse macabre, et Samson et Dalila

bienvenue au club cecile on a les memes gouts ! c'est bon signe.

Dites, z'avez pas l'impression que Camille aurait plus sa place dans la catégorie musique post romantique?

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c'est le problème des compositeurs un peu à cheval sur deux époques!!....

Bertrand a écrit:

bienvenue au club cecile on a les memes gouts ! c'est bon signe.

J'aime beaucoup Camille Saint Saens, mon père a étudié la fugue et le contrepoint avec lui, ça remonte à loin mes amours, oui nous avons des goûts identiques, sauf pour Bruckner et Malher, sinon, ça peut aller, mais ceci n'empêche pas de s'entendre

Bonne journée à toi

Bonjour Cécile!!..;et a plus tard..je vois des amies qui arrivent pour le repas!!

Bonjour Jean, tu as de la chance d'avoir des amies pour animer ton repas, ces weeks-ends sont trés solitaires, surtout en cette période de froid. Bon déjeuner à plus tard

oui c'est pas drole de se retrouver tout seul!

Sonate n° 1 pour violoncelle et piano, Suite pour violoncelle et piano, Prière et autres pièces – Emmanuelle Bertrand, Pascal Amoyel (HM 2007)

Me voici bien ennuyé à écouter : gêné par le déséquilibre entre les instruments, le violoncelle a une fâcheuse tendance à couvrir le piano dès que le son prend une certaine ampleur. Il devient difficile d’entendre la musique en elle-même – il faudrait la recomposer à l’écoute.

dommage ce sont deux très bons musiciens!

Ce n'est tout de même pas une catastrophe, mais c'est un peu gênant. Et ce soir, je l'ai trouvé particulièrement gênant.
J'aime beaucoup Pascal Amoyel, surtout quand il joue seul, il met en place une atmosphère (ses Nocturnes de Chopin !).

Œuvres complètes pour violoncelle et orchestre – dont les deux concertos pour violoncelle. Johannes Moser au violoncelle accompagné par Fabrice Bollon (Hännsler 2008)
On connaît immanquablement ces pièces pour violoncelle. Elles ont ici interprétées de l’intérieur : la musique s’impose de soi-même. Le genre de disque dont on rêve quand on en acquiert un nouveau !

des ouevres trés peu enregistrées à part le 1er concerto

j'ai les deux par Maria Kliegel chez Naxos