Serge Prokofiev

Serge Prokofiev compose en 1900 son premier opéra, le Géant, destiné aux enfants, puis Sur une île déserte (1902) et Ondine (1904-1907). Il entre au Conservatoire de Saint-Pétersbourg en 1904 à l'âge de treize ans. Ses premières apparitions aux « soirées de musique contemporaine » le révèlent comme un phénomène, un des « jeunes barbares », résolument anticonformistes.
Prokofiev quitte la Russie dès 1918, les événements politiques le passionnaient en effet beaucoup moins que la musique. Il s’établit aux États-Unis où il compose ses principales œuvres telles L’Amour de trois oranges. Il rentre en Russie en 1932 où il doit s’adapter aux rigueurs des nouvelles disciplines. En 1938, Sergueï Eisenstein l'invite à travailler sur la musique de son film Alexandre Nevski. Il fut condamné lors de la deuxième purge stalinienne, ce qui le mena à la misère. Grâce à Mstislav Rostropovitch, il reçut une forte somme du secrétaire général de l'Union des compositeurs. On l’a malgré tout souvent présenté comme un compositeur officiel. Il mourut presque au même moment que Staline.

Je viens de découvrir une version des concertos pour piano par Kun Woo Paik au piano et Antoni Wit à l’orchestre, en deux disques chez Naxos en 1991 (n° 1, 3 et 2 d’une part, n° 2 et 5 d’autre part)

une version d'une grande réputation!!

J'écoutais jusqu'à présent Alexandre Toradze et Valery Gerghiev. Il m'est difficile d'expliquer exactement pourquoi, mais je crois bien préférer Paik et Wit : il y a souvent chez eux une inflexion qui me parle, alors que ça ne m’arrive guère chez Toradze.

j'ai la version de Michel Beroff avec Kurt Masur...mais comme je n'ai pas de point de comparaison...

Tu aimes les écouter ? Je crois bien que jusqu'à maintenant, j'écoutais comme autre chose. C'est peut-être le bon moment pour moi, Prokofiev !

il y a longtemps que je n'ai pas écouté...il faut que je remette çà...mais j'aimais bien!!

Abbado en a pas fait avec Kissin ? si oui j'avais trouver ca genial dans le troisieme concerto.

oui le voilà

ah genial cet opus, pour moi c'est le reve sur terre ce 3ème concerto, mais je l'ai raté en fnac une fois...

Quatuors à cordes et sonate pour deux violons, Quatuor Emerson (DG 1991)
Le deuxième quatuor repose sur une musique populaire (comme ceux de Bartók d’ailleurs) caucasienne : il lui doit son rythme souvent heurté qui fait son originalité.

Roméo et Juliette et la symphonie n° 1 par Ančerl (Supraphon, enregistrements de 1956 et 1959). J’aime ces scènes de ballet – sans doute y a-t-il d’autres versions assez différentes et recommandables ?