Les œuvres les plus extatiques

Qu'elles sont selon vous les oeuvres les plus extatiques, les plus transcendantes ?

grands choix...mais difficile...;..Je soupçonne que le Messiaen t'aitinspiré cette question..?
il me vint spontanément là...le "Benedictus" de la missa solemnis de Beethoven..;pour commencer

ah pas mal

il m'en vient une autre: le lied " Im Abendrot" D799

J'ai une réponse provisoire. Je distinguerai clairement l'extatique (j'irais voir le piano de Sciabine) et le transcendant - je pense alors au Requiem allemand :
Denn alles Fleisch, es ist wie Gras
und alle Herrlichkeit des Menschen
wie des Grases Blumen.
C'est un très vieux souvenir, mais il est saisissant, surtout avec Karajan.

Pour me tirer hors de moi (extase) il y a aussi les quatuors à cordes de Benjamin Britten - où les fins de mouvement font voie au silence. J'ai rarement été tant frappé par la place du silence en musique qu'à l'occasion de ces quatuors.

J'« entends » dans la question initiale la Transfiguration de Notre Seigneur Jésus-Christ qui est d’un effet saisissant. Que je ne citerai pas pour donner la priorité à des œuvres qui m’accompagnent depuis plus longtemps.

Jean-Michel a écrit:

J'ai une réponse provisoire. Je distinguerai clairement l'extatique (j'irais voir le piano de Sciabine) et le transcendant - je pense alors au Requiem allemand :
Denn alles Fleisch, es ist wie Gras
und alle Herrlichkeit des Menschen
wie des Grases Blumen.
C'est un très vieux souvenir, mais il est saisissant, surtout avec Karajan.

comme toi je sens une différence entre "l'extatique" et le "transcendant", en fait! et je te rejoins pour le deuxième N° du "Réquiem Allemand" pour l'extatique je rajouterais le "Pie Jesu" du réquiem de Fauré (particulièrement version Bartoli dirigé par Chung!)

La différence que je ferais entre extase et transcendance :
je participe à l’extase,
je suis témoin de la transcendance, sans nécessairement y participer – il y a un point où cela me dépasse : j’ai cité le Requiem allemand, il y a aussi certains passages de la Passion selon saint Matthieu de Bach. Sans doute peut-il y avoir des moments privilégiés où malgré tout on participe à ce qui nous dépassait.
Je remarque tout de même, sans en être étonné, que je mettrai des œuvres orchestrales dans la « transcendance », des pièces plus intimistes dans l’« extase ».

Extatique, c'est vrai, c'est en priorité les oeuvres religieuses. 100%% d'accord avec Jean quand il cite le Benedictus de la Missa Solemnis, avec son solo de violon magnifique.

Le lacrymosa du Requiem de Mozart, surtout si en plus en pense que c'est là que s'est arrêté l'écriture de Mozart.

Les mouvements lents des derniers quatuors de Beethoven, comme par exemple la cavatine du 13ème.