Bach : Passions selon St Jean et St Matthieu

il est modeste mais en fait c'est lui qui dirige sous un pseudo...

J'aurais dû m'en douter vu son ancien avatar

(à ce propos il faudrait que je change le mien mais je n'ai pas trop d'idée, si vous avez des suggestions...)

Heureusement qu'il e vous litpas!!.....
j'ai particpé à l'enregistrement du Stabat Mater de Schubert (avce deux petit complément)
A l'oratorio de l'Ascension + une cantate dont j'ai oublié le n° ...disque que je n'ai jamais vu réédité
il me semble que j'en oublie un?? je ne sais plus!

un retour vers Karl Richter : toujours une ferveur rare

je te l'ai envoyé jean!

mais oui! ...mais je ne pouvais pas mettre l'image de tes cd

oui c'est sur lol
et tu aimes?

Tiens, je l'ai aussi, sous une autre présentation.

oui bien sûr! ....je suppose que son dvd est dans la même veine, si n'est des solistes différents?

Jean-Michel a écrit:

Tiens, je l'ai aussi, sous une autre présentation.

C'est une réédition en économique assez récente je crois

c'est trés bien aussi
avec schreier, donath, hamari, laubenthal et j'oublie les autres

Sigmund Nimsgern basse

oui et Kieth Engen aussi je crois

exact ....j'ai réécouté aussi ces derniers jours la version Gonnewein ...qui n'a pas ce "charisme"...mais j'aime toujours autant l'évangéliste de Theo Altmeyer qui pour moi les dépasse tous!

méme haefliger?

oh je l'aime bien aussi et Prégardien, Kobow et d'autres...mais ce Theo Altmeyer a pour moi un timbre de voix unique (comme tous les autres d'ailleurs!!) qui me touche au plus profond...

je comprends
moi c'est la méme chose avec Janowitz!

J’ai écouté plusieurs Passions selon saint Matthieu aujourd’hui, en particulier le début. Il y a non seulement mes versions, mai aussi d’autres que j’ai empruntées.
Harnoncourt (Teldec 2000) : Christoph Prégardien, Matthias Goerne, Christine Schäfer, Bernarda Fink
Harnoncourt (Teldec 1970) : Kurt Equiluz, Nigel Rogers, Paul Esswood, Karl Ridderbusch, Max van Egmont
Richter (Archiv 1979) : Edith Mathis, Janet Baker, Peter Schreier, Dietrich Fischer-Dieskau, Matti Salminen
Herreweghe (HM 1998) : Ian Bostridge, Franz Josef Seelig, Sibylla Rubens, Andreas Scholl, Werner Güra
Schreier (Philips 1984) : Lucia Popp, Marjana Lipovšek, Peter Schreier, Eberhard Büchner
Koopman (Erato 1992) : Guy de Mey, Peter Kooy, Barbara Schlick, Kai Wessel, Christoph Prégardien, Klaus Mertens
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Tout d’abord, Schreier ne me convainc pas, que ce soit une question de technique d’enregistrement ou autre chose, ça ne marche pas : tous les autres sont bien au-dessus.
Alors Harnoncourt que j’aime bien, en particulier la version de 2000. Il y a de très belles choses, d’admirables choses. J’ai cependant l’impression qu’elles sont isolées dans un contexte plus lâche : c’est toujours bien, parfois et même souvent exceptionnel, il manque cependant une atmosphère qui s’installe et qui fait entrer dans l’œuvre.
Avec Richter, on y est. C’est beau, on n’a pas de contre-ténor qui me pose parfois des problèmes. En le réécoutant, je m’aperçois que tout est dirigé vers l’effet sur l’auditeur. C’est efficace mais après avoir écouté d’autres choses, on peut se dire que c’est peut-être trop efficace – au détriment d’un souci du détail, de la participation de l’auditeur. C’est une passion de spectacle.
Koopman, voilà qui n’est pas du spectacle : ce sont des demi-teintes qui installent, une atmosphère de calme où l’auditeur peut participer et y mettre du sien. Un passion apaisée que j’aime beaucoup.
Et il y a Herreweghe, pas de spectacle non plus, un certain apaisement aussi et surtout une atmosphère qui s’installe et qui convie l’auditeur tout en le laissant participer de son propre gré. C’est là le miracle de Herreweghe : laisser une entière liberté à l’auditeur tout en le guidant pour arriver à écouter une passion apaisante.
En définitive, je retiens deux versions : Herreweghe qui convie l’auditeur vers soi-même, Richter qui lui présente un spectacle.

je les connais toutes...ou connaissais (Il y a longtemps que je n'ai pas entendu Richter )....elles sont toutes d'un très haut niveau, Scheier un cran au dessous pour moi...et peut être Harnoncourt 2000 celle qui m'emporte le plus (et dont tous les chanteurs me comblent ...si ce n'est un petit regret: que Bernarda Fink ne chante pas tous les arias d'alto et doive les partager avec la fille d'Harnoucourt qui a un timbre moins exceptionnel).

Je crois bien que Schreier est réellement moins bon : c'est une impression très nette. Les autres, on les écoute, il se détache quelque chose quand on les compare, si on ne connaissait pas les autres on serait déjà comblé.

en tout cas la richter 1 (avec seefried, topper, haefliger et dfd) est aussi spectaculaire que la richter 2 de jean-michel...mais je en l'ai pas à la maison celle là!

et me semble t'il dans un tempo un rien plus rapide (sa première version?)

je ne connais pas le seconde version mais ça ne serais pas etonant!

Passion selon saint Jean par Philippe Herreweghe, versions de 1724 et 1725.
La première en 1988 et la deuxième en 2001, chez HM. Je vais comparer un de ces jours ce qui est identique – en 1724 la passion commence par le chœur Herr unser Herrcher et en 1725 par le choral O Mensch, beein dein Sünde groß.

J'ai cette deuxième version...que j'aime beaucoup...en préférént toutefois le choeur initial habituel !